Où partir en 2026 ? Notre agence de voyages sur mesure vous dit tout sur les 4 destinations tendances de cette année.
La Tanzanie : les plus beaux safaris
Des savanes à perte de vue, des millions d’animaux sauvages, un mythe vivant. En 2026, le voyage en Tanzanie reste un incontournable. Il y a d’abord le Serengeti : le plus grand parc national de Tanzanie, un territoire monumental de 14 763 km², exclusivement dédié à la faune depuis 1951.
Le Serengeti constitue le cœur battant d’un écosystème parmi les plus vastes et les plus spectaculaires de la planète. Le parc est géré de manière concertée afin de garantir un équilibre fragile mais essentiel : permettre la présence humaine tout en préservant la continuité des écosystèmes et la survie des espèces. Cet effort de conservation exceptionnel est principalement motivé par un phénomène naturel unique au monde : la grande migration. Chaque année, des centaines de milliers de gnous, accompagnés de zèbres et de gazelles, empruntent des routes migratoires ancestrales, rythmant la vie du Serengeti et façonnant son identité.

Puis il y a Ngorongoro : le plus grand cratère intact de la planète, un véritable jardin d’Éden où la faune africaine semble avoir trouvé refuge hors du temps. Classé patrimoine mondial de l’UNESCO en 1980, le cratère du Ngorongoro incarne l’une des plus extraordinaires créations de la nature. Descendre au fond de la caldeira offre une expérience rare. Lions, éléphants, rhinocéros, buffles, zèbres, gnous et flamants roses évoluent dans un décor de prairies, de marais et de lacs alcalins, formant un équilibre naturel fascinant.
Le Parc du Tarangire séduit quant à lui par une lecture limpide de la vie sauvage et une atmosphère profondément africaine. Le paysage est celui d’une savane arborée peu vallonnée, idéale pour l’observation animalière. Le regard porte loin, offrant des scènes de vie saisissantes : lions parfois surpris dans les arbres, vastes troupeaux d’éléphants de savane, zèbres des plaines, girafes masaï, impalas, gnous bleus, buffles composent un tableau d’une richesse remarquable.
Enfin, aux confins du Serengeti occidental, la réserve privée de Grumeti s’inscrit dans la continuité directe de l’un des écosystèmes les plus emblématiques d’Afrique. Cette zone protégée se distingue par une faune sédentaire présente toute l’année, favorisée par une politique de conservation rigoureuse et des efforts constants de lutte contre le braconnage. Lions, léopards, éléphants, girafes et antilopes évoluent ici dans un environnement préservé, à l’écart des flux touristiques. Grumeti offre également une liberté d’exploration rare : la réserve autorise les safaris nocturnes et les safaris à pied, permettant une approche plus intime et sensorielle de la brousse.
Les Seychelles : un paradis discret
L’archipel aux 515 îles a fait un choix rare et courageux : classer la moitié de son territoire en réserves naturelles, ponctuées d’hébergements d’exception où l’exclusivité n’est jamais ostentatoire, mais naturelle. Lors d’un voyage aux Seychelles, le luxe se vit en retrait, dans le silence, la lenteur et la beauté.
À l’aube, le monde semble encore inachevé. La lune s’attarde tandis que le soleil effleure le lagon de ses premiers reflets rosés, sans troubler l’immobilité de l’eau. Les gobe-mouches s’éveillent, les poissons font frissonner la surface, les fleurs se défendent déjà de la chaleur en libérant leurs parfums sucrés. Sur ces terres de granit et de corail, parmi les plus anciennes formations de la planète, chaque matin semble être le premier du monde.

Très vite, vient le dilemme. Rester là, à contempler la métamorphose du ciel et de la mer, à se dissoudre dans une eau aux nuances irréelles, ou bien voguer vers une île voisine pour découvrir un nouveau fragment de paradis.
Les Seychelles ont réussi un tour de force rare : préserver l’intégrité sauvage de leurs îles tout en offrant une hôtellerie d’une élégance remarquable. Bulles de luxe ou escales de charme, toutes partagent un même langage : un service discret et attentif. Certaines îles n’abritent qu’un seul établissement, d’autres à peine quelques cocotiers. Chacune cultive son jardin secret et conserve en son cœur un trésor végétal.
Mais si la forêt envoûte, les plages – ici appelées anses – fascinent tout autant. Ces arcs de sable immaculé, doux comme du satin, semblent tout droit sortis d’un rêve. Rochers de granit rose aux lignes sculpturales, palmiers inclinés, eaux translucides aux dégradés de bleu céladon et de vert d’ambre… Un masque, un tuba et l’envers du décor se dévoile. Les fonds marins seychellois n’ont rien à envier aux autres.
Le Sri Lanka : la perle de l’Océan Indien
Du sable doré des plages aux ondulations vertes des plantations de thé, des cités impériales aux temples vibrants de ferveur, le Sri Lanka est une terre de contrastes doux. Une île où l’aventure se conjugue avec la lenteur, la spiritualité s’invite dans le quotidien, le sourire semble faire partie du paysage.
Un voyage au Sri Lanka commence toujours par une initiation : celle de la lenteur. L’air insulaire impose son propre rythme. Il faut s’y accorder, accepter de donner du temps au temps. Chose rare en 2026.
Galle est une porte discrète vers les plages du sud. Dans son fort ancien flotte un parfum de vieille Europe. Galeries d’art, cafés confidentiels, ruelles silencieuses : la ville semble suspendue hors du temps. Une église du XVIIe siècle rappelle la présence hollandaise. Depuis les remparts, la vue s’ouvre sur la baie et l’océan.
Plus loin, la route épouse les plages. À chaque halte, l’eau est chaude, limpide. En fin de journée, le rituel de la pêche rassemble les hommes sur le sable. Ils tirent ensemble les filets, chantent, crient, rient. La foule s’approche. Le poisson se vend sur place. La scène est brute, sincère, profondément humaine.
Puis, on quitte la côte, on s’enfonce dans les terres. Direction Ella. Quelques heures suffisent pour changer de monde. Perchée dans les hauteurs, la petite bourgade domine la vallée d’Uva. Le regard se perd dans les collines tapissées de thé. On marche longuement entre les plantations, on échange des sourires avec les cueilleuses tamoules, on s’imprègne d’une douceur presque irréelle.

Depuis Ella, on monte à bord d’un train ancien. Un voyage mythique. En première classe, les fenêtres panoramiques dévoilent villages, forêts d’altitude, cascades et vallées profondes. Les odeurs de végétation humide et de thé s’invitent dans les wagons.
Nuwara Eliya surgit, fraîche et brumeuse. Surnommée « la petite Angleterre », elle conserve un charme colonial intact : poste victorienne, golf soigné, demeures d’un autre temps.
Puis vient Kandy. Fière, spirituelle, profondément cinghalaise. La brume s’accroche parfois aux collines entourant le lac central, avant de se dissiper et de révéler temples, jardins et maisons nichées dans la verdure. Au cœur de la ville, le Temple de la Dent abrite la relique la plus sacrée du pays : une dent du Bouddha.
Plus au nord, Sigiriya, l’ascension du Rocher du Lion mène aux vestiges de la capitale du roi Kassyapa, dominant une mer de jungle. À Polonnaruwa, les ruines majestueuses racontent l’âge d’or d’une cité-jardin du XIIe siècle. À Anuradhapura enfin, palais et monastères abandonnés reposent dans un silence presque sacré.
Argentine : du vert aux glaces du bout du monde
Un voyage en Argentine s’étire comme un roman d’aventure grandeur nature. Le pays déroule plus de 3 700 kilomètres de paysages spectaculaires. Entre les deux : la flamboyance minérale des Andes, Buenos Aires aux accents haussmanniens, la pampa infinie et les glaciers monumentaux de Patagonie.
À la triple frontière, là où l’Argentine frôle le Brésil et le Paraguay, surgissent les chutes d’Iguaçu. L’eau rugit. Côté argentin, on s’en approche au plus près. Puis, pour échapper au vacarme, on s’enfonce dans la forêt subtropicale. Le vert profond y est zébré d’éclairs colorés : toucans, perroquets, papillons.
À l’ouest, Salta se découvre à pied, élégante et paisible. Le couvent de San Bernardo, l’église de San Francisco et son clocher rose dessinent une ville au charme discret. Puis vient le départ vers les vallées. La route traverse des paysages saisissants, où la roche semble vivante.
Cap à l’est. La route traverse la pampa, terre des gauchos, plate et infinie. On peut s’arrêter dans une estancia de charme, goûter à la vie rurale, écouter un concert et monter à cheval.
Puis surgit Buenos Aires. Vibrante, élégante, nocturne. Design, architecture historique, galeries d’art, tango, bars confidentiels… La capitale offre une respiration urbaine intense, un contrepoint parfait à la nature brute du reste du pays.
Ensuite, direction le sud. Dans cet hémisphère où tout semble inversé, le sud est synonyme de froid, de vent, de paysages extrêmes. Et pourtant, on y va avec joie. La Patagonie fascine depuis toujours.

Le Fitz Roy, aiguille minérale de 3 507 mètres, domine El Chaltén. Moins haut que l’Aconcagua, mais infiniment plus exigeant. Le Lago Argentino accueille glaciers, icebergs et îlots. On l’explore à pied, à cheval, en bateau. Puis vient le géant : le Perito Moreno. Une cathédrale de glace vivante. Les pans bleutés avancent lentement, puis s’effondrent dans un fracas assourdissant.
Encore plus au sud : la Terre de Feu. Ushuaia. La ville la plus australe du monde. Le bout du bout ? Pas vraiment. En Argentine, on peut toujours aller plus loin. Vers le cap Horn. Puis l’Antarctique.




