Alicia - Experte Colombus depuis 2021
Les îles grecques ont un pouvoir de séduction tenace, une douceur capable de conquérir petits et grands voyageurs. Aujourd’hui encore, elles inspirent des attachements profonds, entre paysages sculptés par l’érosion calcaire, senteurs de fleurs sauvages et mer d’huile bordée de petits ports paisibles. Et puis, il y a les plages… de celles qu’on quitte à regret, en se retournant une dernière fois.
L’itinéraire de ce voyage en Grèce commence à Santorin.Ses falaises abruptes, blanches ou rouge sombre, dessinent une demi-lune plongeant dans la mer Égée, d’un bleu presque irréel. Accrochées à la roche, les maisons aux volets bleu vif semblent suspendues dans l’air, figées entre ciel et mer. Y séjourner, c’est s’imprégner de ces paysages mouvants, où la lumière joue avec les teintes minérales. Entre petits ports cachés, criques secrètes et villages perchés aux ruelles blanches, la caldeira de Santorin se dévoile lentement, au rythme du pas.
Puis, en rejoignant Paros, on découvre la plus familiale des îles des Cyclades. Partout, dans les ruelles, sur les sentiers ou au bord de l’eau, flotte un sentiment rare : celui que le plaisir ici est aussi simple que l’air qu’on respire.
À Naxos, le voyage se réinvente dans un registre plus contemplatif. Ici, l’horizon s’étire en bleu infini et les longues plages dorées cachent bien leur jeu. Derrière les dunes, l’histoire affleure : citadelle vénitienne de Chora, ruelles resserrées aux murs blanchis et, plus loin dans l’arrière-pays, des statues monumentales de marbre abandonnées dans les carrières. Naxos cultive son mystère, entre Méditerranée éclatante et mémoire de pierre.
Dans les Cyclades, la mer fait partie du quotidien. On embarque comme on monterait dans un bus : les liaisons maritimes sont rapides, régulières et font pleinement partie de l’art de vivre local. Une fois à terre, vous disposez d’un véhicule. Un choix judicieux : la voiture ouvre le champ des possibles, permet d’explorer les villages plus reculés, de s’attarder dans une crique déserte ou de s’arrêter sur un coup de cœur au bord d’une route en lacets. Une belle manière d’épouser la liberté que l’île sait si bien offrir.
Santorin incarne le mythe grec. L’île, née d’une caldeira effondrée, impressionne par la verticalité de ses falaises, ses villages blancs perchés, ses dômes bleus tranchant sur la roche noire. Végétation rude, ceps noueux, vergers solaires… tout évoque une terre puissante. Fira et Oia, éclatantes de lumière, déploient leur charme aérien. Le site archéologique d’Akrotiri, figé dans la cendre, raconte une histoire oubliée. Pour compléter ce voyage sensoriel, un plat de fava, un verre de Vinsanto, et l’on atteint l’accord parfait. Une sortie en mer, masque et tuba inclus, révèle un autre visage de l’île. Le sable volcanique, sombre, presque noir, fait scintiller les peaux et les couleurs. Une beauté abrupte et inoubliable.
Arrivée à l’aéroport puis récupération de la voiture.
Journée libre.
Santorin, posée sur un volcan endormi, fascine autant qu’elle impressionne. Ses falaises abruptes plongent dans une caldeira aux reflets profonds, sculptée par l’éruption qui, dit-on, inspira le mythe de l’Atlantide. Accrochés à flanc de cratère, les villages blancs offrent des panoramas saisissants, entre ciel, lave et mer. Chaque ruelle dévoile une nouvelle perspective, chaque terrasse une lumière différente. Sur les plages de sable noir ou rouge, nées des entrailles de la terre, on fait halte entre deux découvertes : sites archéologiques, musées volcaniques ou randonnées panoramiques. Santorin est plus qu’une destination : un spectacle, une légende, un monde à part.
Traversée en ferry vers Paros (véhicule inclus).
Au cœur des Cyclades, Paros fut jadis l’épicentre d’une brillante civilisation. Son marbre d’une blancheur immaculée a nourri l’inspiration des plus grands sculpteurs de l’Antiquité.
Aujourd’hui encore, l’île semble taillée dans l’harmonie. Elle offre aux voyageurs une douceur de vivre faite de lumière, de silence et de senteurs méditerranéennes.
Entre oliveraies et vignobles, moulins à vent et vergers, villages de pêcheurs et ruelles de pierre, Paros dévoile un charme discret et authentique. On flâne dans ses bourgs blanchis à la chaux, entre les murs couverts de jasmin et les escaliers bordés de géraniums, et l’on tombe, au détour d’un sentier, sur les traces d’un passé prestigieux.
Côté mer, les plages aux eaux limpides appellent à la baignade, mais aussi aux sports nautiques. Sur la côte est, le meltem souffle avec constance de juin à octobre, faisant le bonheur des véliplanchistes.
Journée libre à Paros.
Paros se laisse découvrir au fil de ses routes sinueuses, entre vallons tapissés d’oliviers, vergers généreux, vignes en espalier et moulins figés dans le vent. Les villages côtiers apparaissent comme des éclats de sucre posés sur la terre, murs immaculés et ruelles pavées bordées de jasmin.
L’île murmure une harmonie discrète, celle d’un territoire qui ne se donne pas d’emblée, mais se révèle au promeneur patient. Ici, Lefkés s’élève en modèle d’authenticité. Sur la place, les anciens font claquer leurs komboloï devant le kafenio, les yeux plissés sur la lumière.
Quelques pas dans le maquis suffisent à mêler les parfums de sauge et d’origan à l’air salin, et l’arrière-pays offre un autre tempo, un contrepoint apaisé aux plaisirs de la mer encore timide aux saisons fraîches.Perché au-dessus de Marpissa et niché dans les montagnes, le monastère Agios Georgios Lagadas évoque autant une forteresse qu’un lieu de retraite spirituelle. Son isolement lui confère un charme rare, et l’accueil y est d’une grande chaleur.
Journée libre à Paros.
Paresser, lire, se laisser porter par les vagues, savourer tomates et feta : l’essentiel tient parfois à peu. Paros, avec la douceur de ses paysages et la blancheur éclatante de ses villages, est le décor parfait pour cette épure du quotidien. Une île propice à la déconnexion, au retour aux plaisirs simples. Juste le bon tempo.
Alors pour ce dernier jour, rien de mieux que lézarder sur les étendues sauvages de Paros : sable doré et mer turquoise en toile de fond, dans un esprit très parisien. Dans un autre genre : les criques isolées, à l’eau cristalline, rarement fréquentée.
Traversée en ferry vers Naxos (véhicule inclus).
Encore discrète et épargnée par l’agitation touristique, Naxos est la plus grande des îles des Cyclades – et peut-être l’une des plus mythiques. C’est ici que Dionysos aurait initié les hommes à l’art de la vigne, et que Thésée aurait laissé Ariane après avoir vaincu le Minotaure.
Les dieux n’ont jamais vraiment quitté l’île. On sent leur présence dans l’équilibre parfait entre reliefs et rivages, dans la lumière douce sur les villages blanchis à la chaux, dans le silence des plages désertes où l’éclat du sable répond à celui de la mer.
Journée libre à Naxos.
Dionysos y enseigna l’art de la vigne, Thésée y laissa l’écho du combat contre le Minotaure. Plus vaste des Cyclades, l’île conjugue mythologie et quotidien avec une tranquille évidence.
Villages baignés de lumière, plages éclatantes de blancheur… Ici, on cultive l’olivier, on taille le marbre. Cette pierre immaculée, extraite depuis l’Antiquité, nourrit toujours l’inspiration des sculpteurs et artisans. Alors au choix : bronzer, partir en voilier, flâner au restaurant, faire des emplettes chez les créateurs, marcher dans la campagne, visiter la citadelle vénitienne.
Journée libre à Naxos.
Naxos se vit sans précipitation. Ici, chaque instant est une célébration de la lenteur, de l’hospitalité grecque, de la beauté simple et vraie. Profitez en 24h encore.
Traversée en ferry vers Santorin (véhicule inclus).
Encore 24h de libre pour prendre le large et contempler Santorin depuis la mer, quand les falaises s’embrasent sous la lumière du jour finissant. Savourer quelques douceurs et gâteaux secs sur la terrasse d’un café tranquille. Assister à une célébration dans le silence recueilli du monastère Sainte-Catherine. Naviguer vers les îlots volcaniques de Néa Kaméni et Thirassia, entre fumerolles et roches brûlantes. Se perdre dans les ruelles blanches et fleuries de Fira, ou flâner à l’ombre des ruelles de Monolithos, Messaria et Vothonas, au rythme de la sieste. Se balader à cheval à travers le village traditionnel de Megalochori…
Retour du véhicule à l’aéroport de Santorin et envol pour la France.
Le tarif affiché est établi sur la base d’un voyage pour 4 personnes
Décalage horaire
La Grèce se trouve à GMT+2 en hiver et passe à GMT+3 durant l’été. Il y a donc en permanence une heure d’avance sur la France.
Monnaie
Les banques grecques sont généralement ouvertes entre 8h00/8h30 et 13h30/14h00. Petite exception à Athènes : la Banque Nationale de Grèce reste ouverte toute la journée. Elles sont fermées les week-ends et les jours fériés. À noter : les paiements par carte bancaire sont bien moins répandus qu’en France. Il est donc vivement conseillé de toujours avoir du liquide sur soi, notamment pour payer dans les stations-service, les restaurants ou aux péages.
Électricité
Le courant est de 220 volts et les prises sont les mêmes qu’en France. Aucun adaptateur n’est nécessaire.