Alicia - Experte Colombus depuis 2021
Ce voyage en Grèce est dédié aux grandes figures des Cyclades. Paros, nichée au cœur de l’archipel, est de celles-là. Son marbre a donné forme aux chefs-d’œuvre de la Grèce antique, mais c’est aujourd’hui pour ses ruelles blanchies à la chaux, ses collines plantées de vergers et ses plages variées qu’on y flâne. Chacune a sa personnalité : sauvage ou aménagée, confidentielle ou animée, idéale pour la contemplation ou pour les sports de glisse. Juste en face, Antiparos joue les délicates répliques, accessible en bateau pour une échappée bohème entre ruelles fleuries et baignades tranquilles.
Quand la nuit tombe et que l’envie de faire la fête s’invite, Mykonos entre en scène. Destination prisée depuis les années 60 par les armateurs et les stars de cinéma, l’île vit à un rythme effréné : on y danse, on y vibre. Et au matin, on s’échappe vers Délos pour découvrir les vestiges de la naissance légendaire d’Artémis et Apollon, ou bien on plonge dans les eaux claires de la plage d’Agios Sostis.
Deux heures de ferry plus loin, Santorin surgit comme un mirage. L’île volcanique, née d’un cataclysme antique, coupe le souffle avec ses falaises abruptes et ses maisons suspendues entre ciel et mer. On arpente la crête de l’île après le départ des bateaux de croisière, on s’endort sur le sable noir de Red Beach, encerclé de falaises rouges. Mais l’instant le plus attendu reste le soir : au-dessus de la caldeira, quand la lumière rougit et que le silence se fait, tous les regards se tournent vers le soleil qui se couche.
Icône des Cyclades, Mykonos charme par son double jeu. Le jour, elle offre l’image d’une Grèce immaculée : ruelles labyrinthiques blanchies à la chaux, chapelles aux dômes bleus – une pour chaque jour de l’année, dit-on –, petits ports animés où barques et canots se balancent au pied des terrasses. Un décor éclatant sous le soleil égéen, propice à la flânerie comme à la contemplation.
Puis vient la nuit, l’île se transforme. Mykonos devient festive, exubérante, fidèle à sa légende née dans les années 60, quand les armateurs et les stars d’Hollywood en firent leur terrain de jeu. Les soirées y sont longues, les rencontres spontanées, et les bars comme les clubs résonnent jusqu’au petit matin. Un séjour à Mykonos, c’est vivre deux voyages en un.
Si la mer attire irrésistiblement à Mykonos, il est pourtant salutaire de tourner un instant le dos au rivage pour rejoindre les terres intérieures. Là, niché dans le village d’Ano Mera, le monastère de Panagia Tourliani, fondé au XVIe siècle, veille sur l’île sous le regard bienveillant de sa madone. Sur la côte ouest, Chora, chef-lieu vibrant, déroule ses ruelles animées. Le quartier d’Alefkandra, avec ses maisons suspendues au-dessus des flots, incarne une version parfaite du charme égéen. Dans le Kastro voisin, l’église Panagia Paraportiani – éclat blanc et complexité architecturale – assemble cinq chapelles pour former un seul et même édifice, symbole parmi les symboles de l’île. Mais les moulins à vent, érigés au XVIe siècle, veillent eux aussi au patrimoine. Quant au musée maritime, il mérite une halte : maquettes, instruments et récits retracent l’histoire de la navigation, ramenant l’imaginaire à la mer et à ses plages dispersées.
Journée libre. On vous conseille une virée à Délos. Classée au patrimoine mondial de l’Unesco, l’île sacrée de Délos fascine par la richesse de son héritage archéologique, historique et artistique. Ce sanctuaire panhellénique, au cœur des Cyclades, conserve une aura intacte. On croit parfois reconnaître, comme sortis d’un livre ou d’une carte postale ancienne, les célèbres lions de marbre qui bordent l’avenue menant au temple de Léto.
Le sanctuaire dédié à Apollon frappe par son étendue. Un quartier entier était consacré aux installations sportives des jeux déliens. Un peu plus loin, les ruines de la plus ancienne synagogue retrouvée hors de Terre sainte rappellent l’ouverture et le cosmopolitisme de cette île alors carrefour du monde antique. Dans les demeures privées, le raffinement éclatait déjà : il en reste les splendides mosaïques de la maison des Dauphins, fragments de beauté figés dans la pierre.
Transfert en ferry de Mykonos à Paros (environ 45 min)
Autrefois cœur de la civilisation cycladique, Paros a légué au monde le marbre de ses chefs-d’œuvre. Aujourd’hui encore, l’île porte en elle cette élégance calme qui séduit au premier regard. Entre oliveraies, vignes et moulins à vent, les villages s’égrènent dans la campagne comme autant de perles blanches. Dans les ruelles pavées, les maisons fleuries de jasmin invitent à la promenade. La lumière s’y fait douce, et chaque détour semble contenir une trace du passé. Sur la côte est, les sportifs s’en donnent à cœur joie : le meltem souffle fort de juin à octobre, idéal pour la planche à voile.
Journée libre.
À Paros, on se glisse dans le lacis tranquille de la vieille Parikia. Ici, tout parle d’intimité : les échoppes discrètes, les petits oratoires, les cafés figés dans le temps où l’ouzo semble avoir un goût particulier. L’église Panagia Ekatontapiliani, édifiée entre les IVe et VIe siècles, conserve le titre de plus ancien monument paléochrétien des Cyclades. À quelques pas, l’église troglodyte Saint-Jean s’offre à la méditation. Côté village, il y a aussi Naoussa, animé, mais toujours charmant, qui s’illumine sur la nuit. Dans la montagne, Lefkés apaise. Les anciens y tournent leur komboloï sous le soleil, les ruelles se prêtent à la flânerie.
Journée libre à Paros. Après les villages, il y a la mer, bien sûr. Entre les baignades et les plaisirs nautiques – voile, kitesurf, snorkeling – la découverte continue sous la mer : coraux, éponges, dauphins, amphores romaines reposent à quelques battements de palmes.
Cap ensuite vers le port et embarquement pour Santorin (environ 1h40). Séjour libre.
Santorin incarne le mythe grec. L’île, née d’une caldeira effondrée, impressionne par la verticalité de ses falaises, ses villages blancs perchés, ses dômes bleus tranchant sur la roche noire. Végétation rude, ceps noueux, vergers solaires… tout évoque une terre puissante. Fira et Oia, éclatantes de lumière, déploient leur charme aérien. Le site archéologique d’Akrotiri, figé dans la cendre, raconte une histoire oubliée. Pour compléter ce voyage sensoriel, un plat de fava, un verre de Vinsanto, et l’on atteint l’accord parfait. Une sortie en mer, masque et tuba inclus, révèle un autre visage de l’île. Le sable volcanique, sombre, presque noir, fait scintiller les peaux et les couleurs. Une beauté abrupte et inoubliable.
Santorin, posée sur un volcan endormi, fascine autant qu’elle impressionne. Ses falaises abruptes plongent dans une caldeira aux reflets profonds, sculptée par l’éruption qui, dit-on, inspira le mythe de l’Atlantide. Accrochés à flanc de cratère, les villages blancs offrent des panoramas saisissants, entre ciel, lave et mer. Chaque ruelle dévoile une nouvelle perspective, chaque terrasse une lumière différente. Sur les plages de sable noir ou rouge, nées des entrailles de la terre, on fait halte entre deux découvertes : sites archéologiques, musées volcaniques ou randonnées panoramiques. Santorin est plus qu’une destination : un spectacle, une légende, un monde à part.
Encore 24h de libre pour prendre le large et contempler Santorin depuis la mer, quand les falaises s’embrasent sous la lumière du jour finissant. Savourer quelques douceurs et gâteaux secs sur la terrasse d’un café tranquille. Assister à une célébration dans le silence recueilli du monastère Sainte-Catherine. Naviguer vers les îlots volcaniques de Néa Kaméni et Thirassia, entre fumerolles et roches brûlantes. Se perdre dans les ruelles blanches et fleuries de Fira, ou flâner à l’ombre des ruelles de Monolithos, Messaria et Vothonas, au rythme de la sieste. Se balader à cheval à travers le village traditionnel de Megalochori…
Transfert à l’aéroport et vol pour la France.
Décalage horaire
La Grèce se trouve à GMT+2 en hiver et passe à GMT+3 durant l’été. Il y a donc en permanence une heure d’avance sur la France.
Monnaie
Les banques grecques sont généralement ouvertes entre 8h00/8h30 et 13h30/14h00. Petite exception à Athènes : la Banque Nationale de Grèce reste ouverte toute la journée. Elles sont fermées les week-ends et les jours fériés. À noter : les paiements par carte bancaire sont bien moins répandus qu’en France. Il est donc vivement conseillé de toujours avoir du liquide sur soi, notamment pour payer dans les stations-service, les restaurants ou aux péages.
Électricité
Le courant est de 220 volts et les prises sont les mêmes qu’en France. Aucun adaptateur n’est nécessaire.