Alicia - Experte Colombus depuis 2021
Serifos offre le calme éclatant d’une oasis baignée de lumière. Moins fréquentée que ses voisines, l’île séduit par ses plages paisibles, son port de Livadia bordé de tavernes discrètes et sa Chora perchée, dont les ruelles blanches serpentent jusqu’à la colline, révélant à chaque détour une vue sur la mer.
À Folegandros, rien n’est jamais tout à fait figé. L’île aime les contrastes, les ruptures de rythme et de paysages. Elle dévoile tour à tour des falaises abruptes et des étendues apaisées, des criques secrètes que l’on atteint à pied, au bout de sentiers oubliés. La voiture rend certains accès plus faciles, mais ici, elle ne mène pas partout : il faut parfois s’éloigner, marcher, prendre le temps pour que la beauté se révèle. Folegandros ne se donne pas d’un coup, elle se mérite.
Un peu plus loin, Milos accueille les voyageurs en quête d’authenticité. Les cabanes de pêcheurs, peintes de couleurs vives, s’accrochent aux rochers comme des fragments de rêve. Ici, les paysages prennent des allures de lune, notamment à Sarakiniko, où la roche blanche sculptée par le vent contraste avec le bleu profond de la mer. On grimpe jusqu’à l’église de Korfiatissa, qui surplombe le port d’Adamas, avant de s’attarder à la ferme de Kostantakis : potager généreux, vin du domaine, et une parenthèse gourmande au rythme de l’île.
L’une des plus anciennes cités du monde, située au croisement de l’Orient et de l’Occident, Athènes affiche aujourd’hui une pluralité de visages. Il y a d’abord la ville antique, majestueuse et incontournable, puis la ville populaire, vivante et rebelle, qui rappelle par endroits l’atmosphère brute et authentique de Naples. Et enfin, Athènes la moderne, celle qui a pris un nouvel élan à l’occasion des Jeux Olympiques de 2004. À l’instar de Marseille après sa métamorphose culturelle, la capitale grecque s’impose désormais comme une métropole cosmopolite. Une ville portée par une jeune génération, née dans la tourmente économique mais riche d’une créativité foisonnante.
Transfert en bateau vers Folegandros
Petite perle discrète des Cyclades, Folegandros séduit par son authenticité et sa tranquillité. L’île, peu urbanisée, s’articule autour de trois villages principaux : Khora, Karavostasis (le port) et Ano Meria. Tous trois conservent un mode de vie traditionnel, où le pas régulier des mules rythme encore les déplacements entre les champs en terrasses, les murs de pierres sèches et les thémonies, ces unités agricoles autonomes typiques de l’île.
Orchestrez comme bon vous semble votre journée sur la petite île de Folegandros
Khora, perchée sur un promontoire, déploie un cœur de village piéton et une architecture rare : une succession de petites places reliées par des ruelles étroites, où se déploient cafés, tavernes et maisons blanches serrées les unes contre les autres. Ce décor apaisé invite à ralentir, à prendre le temps.Dans les ruelles, les jardins débordent de lauriers roses, hibiscus, clivias et figuiers de Barbarie.
Les hébergements, sans luxe ostentatoire, s’inscrivent dans le respect de l’environnement local et permettent de séjourner à Folegandros dans une atmosphère sereine. Mais c’est en bateau que l’île révèle ses plus beaux visages : criques confidentielles, plages inaccessibles par la route, falaises tombant dans l’eau claire. La plage familiale d’Agali est l’une des rares accessibles en voiture, tandis que d’autres, comme Livadaki, se méritent à pied, au bout d’un sentier bordé de figuiers et d’arômes méditerranéens.
Folegandros déploie une étonnante diversité de paysages sur un petit territoire : des plaines ouvertes succèdent à des collines en terrasses, des falaises abruptes surplombent des plages confidentielles, et des éperons rocheux se découpent dans le ciel. À vous l’exploration !
Transfert en ferry pour Sérifos (environ 2h20).
Séjour libre à Sérifos.
À Chora, la capitale perchée, le musée archéologique expose les vestiges mis au jour sur l’île, témoins de son histoire antique. Mais c’est en se perdant dans les ruelles du village, entre le vieux moulin à vent, les restes du château vénitien, les maisons lumineuses étagées sur la pente, qu’on saisit le mieux l’âme romantique des Cyclades.
Le village de Panagia, lui, conserve dans sa vieille église des fresques du XIIIe siècle, rappel discret du temps.
À Sérifos, on savoure les plages de sable sans modération, entre criques tranquilles et grandes étendues baignées d’une mer limpide. Les villages, accrochés aux pentes ou posés au bord de l’eau, dessinent un damier de cubes blancs resserrés comme pour se protéger du vent. L’île a conservé les traces d’un passé ancien, notamment avec la tour de guet en marbre datant de la période hellénistique, l’un de ses monuments emblématiques.
Sikamia, à l’est, est l’une des plus belles plages de l’île, longue et paisible. Plus au nord, le monastère fortifié des Taxiarques, dédié à Michel et Gabriel, les archanges guerriers, remonte à 1572. Son église renferme une iconostase remarquable, minutieusement sculptée. Partout, les sentiers offrent de superbes panoramas sur les collines, les baies et la mer.
Transfert en bateau vers Milos
À quelques kilomètres, Milos impose ses contrastes. Si la célèbre Vénus, aujourd’hui au Louvre, ne vient pas de son marbre elle symbolise malgré tout la grâce minérale de l’île. Milos fascine par la richesse de ses formations géologiques, sculptées par le temps et les éléments. Le relief volcanique y crée un décor presque surnaturel, où falaises blanches, plages de sable coloré et roches dentelées rivalisent de beauté. La végétation, limitée par le manque d’eau douce, reste discrète mais présente : oliviers, cyprès, vignes, orangers et arbousiers ponctuent le paysage.
À vous de décider du programme !
Côté villages, Plaka, ancienne capitale, et Pollonia, au bord de l’eau, séduisent par leur charme tranquille. Sur les hauteurs, le village de Plaka offre une vue panoramique à couper le souffle, particulièrement au coucher du soleil, quand le ciel s’embrase et que le regard se perd entre les toits et l’horizon. À l’heure du dîner, direction Pollonia, charmant port de pêche où les tavernes proposent des plats simples et savoureux à base de poisson frais.
Quant aux plages, Milos en compte plus de soixante-dix, toutes différentes, propices au farniente ou aux activités nautiques. Les amateurs de planche trouveront leur bonheur sur les plages de Papikinou ou d’Achivadolimni, ouvertes aux vents de la baie d’Adamantas. Pour un détour culturel, le théâtre romain du IIIe siècle avant notre ère rappelle que l’île, en plus de sa beauté naturelle, porte en elle les strates d’une histoire ancienne.
À Milos, tout invite à ralentir et à se laisser surprendre. Profitez-en une journée encore, au gré de vos envies.
Transfert vers l’aéroport et vol de retour en France.
Décalage horaire
La Grèce se trouve à GMT+2 en hiver et passe à GMT+3 durant l’été. Il y a donc en permanence une heure d’avance sur la France.
Monnaie
Les banques grecques sont généralement ouvertes entre 8h00/8h30 et 13h30/14h00. Petite exception à Athènes : la Banque Nationale de Grèce reste ouverte toute la journée. Elles sont fermées les week-ends et les jours fériés. À noter : les paiements par carte bancaire sont bien moins répandus qu’en France. Il est donc vivement conseillé de toujours avoir du liquide sur soi, notamment pour payer dans les stations-service, les restaurants ou aux péages.
Électricité
Le courant est de 220 volts et les prises sont les mêmes qu’en France. Aucun adaptateur n’est nécessaire.