Alicia - Experte Colombus depuis 2021
Relié à la Grèce continentale par l’isthme de Corinthe — et depuis peu par le pont suspendu de Rion-Antirion — le Péloponnèse est une péninsule sauvage et montagneuse, bordée de côtes escarpées. L’explorer en voiture reste la meilleure manière d’en saisir la diversité. Cette région regorge de vestiges historiques majeurs, où chaque virage révèle un pan de l’Antiquité.
Il y a d’abord Nauplie, joyau du golfe Argolique. Ensuite, Épidaure, dont le théâtre antique reste l’un des plus fascinants de Méditerranée. Olympie et Mystra ponctuent l’itinéraire de leurs trésors archéologiques et spirituels. Galaxidi, quant à elle, est la plus charmante des villes côtières qu’il soit !
Ce voyage en Grèce se termine à Athènes. Ici, le passé dialogue avec le présent à chaque coin de rue. Première à accueillir les Jeux Olympiques modernes en 1896, la ville les a aussi réinventés en 2004, profitant de l’événement pour se moderniser à vive allure. Aujourd’hui, la capitale grecque conjugue avec brio dynamisme urbain et héritage millénaire. Malgré ses métamorphoses, Athènes reste cette cité emblématique, veillée par l’Acropole et le Parthénon, fièrement dressé sur son promontoire. Autour, temples antiques et musées remarquables tissent le fil d’un voyage dans le temps.
Arrivée à Athènes. Récupération du véhicule à l’aéroport et route vers Nauplie.
On entre dans le Péloponnèse par la grande porte : Nauplie. Populaire et enchanteresse, la ville déploie son élégance légèrement fanée avec un charme irrésistible. Peut-être la plus belle cité de Grèce. Ses ruelles étroites, bordées de maisons blanchies à la chaux, accueillent des cortèges de prêtres orthodoxes et une armée de chats assoupis. Le marbre des parvis renvoie la lumière du jour, les terrasses penchent sous les chaises dépareillées, et tout semble figé dans une douceur surannée.
Mais quand le soleil décline, la ville s’éveille. Sur la place principale, les habitants se rassemblent comme en tout lieu où la sieste est sacrée. Les enfants improvisent des matchs de football, les discussions s’échauffent doucement, les rires fusent. Nauplie respire l’art de vivre méditerranéen.
Quitter la douceur de Nauplie pour gagner Épidaure. Dans le théâtre antique, le plus admirablement conservé du pays, la Comédie-Française joue ce soir-là Électre. La scène s’anime dans une acoustique parfaite, tandis que l’océan d’oliviers qui entoure le site semble écouter lui aussi.
Accrochée aux pentes du mont Taygète, l’ancienne cité de Mistra, aujourd’hui en ruine, est un joyau byzantin classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Fortifiée, structurée autour d’une citadelle et du château de Villehardouin, Mistra dévoile un remarquable ensemble de monastères et d’églises orthodoxes, dont Sainte Sophie et Saint Théodore. La visite est aussi l’occasion d’admirer les paysages spectaculaires du Péloponnèse.
Plus à l’ouest, à Olympie, le paysage s’ouvre sur une plaine paisible, semée de colonnes abattues par le temps. On marche sur les traces des anciens athlètes venus honorer Zeus. Les pierres, enfouies dans les herbes hautes, racontent mille ans de culte, de prouesses et de célébrations. Un silence presque sacré flotte dans l’air, mêlé au chant des cigales.
Blotti au fond du golfe de Corinthe, Galaxidi donne l’illusion d’une île paisible. Ancienne cité dont l’origine remonte peut-être avant la guerre de Troie, le village séduit aujourd’hui par son petit port tranquille, ses tavernes vivantes et ses plages discrètes. C’est un refuge encore préservé, idéal pour explorer la Grèce hors des foules. À quelques kilomètres, le site de Delphes complète ce séjour entre mer et histoire.
Dernier trajet, direction Athènes pour clore ce voyage en beauté avec deux nuits dans la capitale. Le musée de l’Acropole au design contemporain, les riches collections du musée Benaki, les ruelles blanches et serrées d’Anafiotika au pied de la colline sacrée, ou encore la vue imprenable depuis le mont Filopappou… Athènes se dévoile comme un épilogue vivant et lumineux à cette odyssée grecque.
Route vers Athènes. L’une des plus anciennes cités du monde, située au croisement de l’Orient et de l’Occident, Athènes affiche aujourd’hui une pluralité de visages. Il y a d’abord la ville antique, majestueuse et incontournable, puis la ville populaire, vivante et rebelle, qui rappelle par endroits l’atmosphère brute et authentique de Naples. Et enfin, Athènes la moderne, celle qui a pris un nouvel élan à l’occasion des Jeux Olympiques de 2004. À l’instar de Marseille après sa métamorphose culturelle, la capitale grecque s’impose désormais comme une métropole cosmopolite. Une ville portée par une jeune génération, née dans la tourmente économique mais riche d’une créativité foisonnante.
24 heures libres à Athènes, qu’est-ce que vous pourriez faire ? Vous pourriez gravir l’Acropole aux heures les plus fraîches. Posée au cœur de la ville, à la lumière douce du matin, les images les plus mythiques de la Cité prennent vie.
En descendant vers le centre historique, on découvre une ville à la fois populaire et raffinée. Des églises byzantines, des maisons basses fleuries, des ruelles animées se mêlent à des boutiques design. Les rues Adrianou, Aéropagitou et le marché central Athina battent au rythme de la vie locale. Athènes retrouve peu à peu son âme, entre héritage ottoman, influences orientales et ambitions contemporaines.
Psiri, Metaxourghio, Gazi ou Exarchia sont les quartiers où la jeunesse athénienne se donne rendez-vous. Galeries d’art, cafés indépendants, graffitis spectaculaires et fondations culturelles y fleurissent. Kolonaki et Kifisia, plus chics, dévoilent une autre facette de la ville : celle de la mode, du calme verdoyant et du luxe discret.
Quand le jour décline, tous les regards convergent vers le mont Lycabette pour admirer le panorama. Là-haut, on mesure l’ampleur d’Athènes. Puis vient la nuit, vibrante et généreuse : concerts, bouzoukia, terrasses pleines et verres levés.
Restitution du véhicule à l’aéroport et vol pour la France.
Décalage horaire
La Grèce se trouve à GMT+2 en hiver et passe à GMT+3 durant l’été. Il y a donc en permanence une heure d’avance sur la France.
Monnaie
Les banques grecques sont généralement ouvertes entre 8h00/8h30 et 13h30/14h00. Petite exception à Athènes : la Banque Nationale de Grèce reste ouverte toute la journée. Elles sont fermées les week-ends et les jours fériés. À noter : les paiements par carte bancaire sont bien moins répandus qu’en France. Il est donc vivement conseillé de toujours avoir du liquide sur soi, notamment pour payer dans les stations-service, les restaurants ou aux péages.
Électricité
Le courant est de 220 volts et les prises sont les mêmes qu’en France. Aucun adaptateur n’est nécessaire.