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Les 3 grandes régions à visiter au Vietnam

De haut en bas, un voyage au Vietnam déploie une palette de paysages et d’ambiances d’une grande variété. Zoom sur le nord, le centre et le sud avec nos experts.

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Du nord au sud, un voyage au Vietnam déploie une palette de paysages et d’ambiances d’une grande variété.

Côté nature, la mer de Chine dessine des plages au sable blond, la baie d’Halong s’élève en cathédrales minérales, les rizières tracent leurs lignes parfaites au fil des collines, tandis que le delta du Mékong déborde de fruits, d’eau, de maisons sur pilotis. Côté villes, le pays vibre d’un autre rythme. Hanoi frappe par son contraste entre calme et effervescence. Plus au centre, Hoi An et Hué semblent figées dans un souffle ancien. Puis vient Saigon, la fiévreuse, où klaxons, tours de verre et marchés fourmillants composent au milieu des décors tournés vers l’avenir. 

Finalement, il est commun de dire que le Vietnam se divise en trois grandes régions à visiter. Zoom sur le nord, le centre et le sud avec nos experts.

Au nord, là où palpite le cœur ancien du Vietnam

À Hanoï, c’est d’abord le tumulte qui saisit. Un fleuve de deux-roues ininterrompu. Les scooters charrient des familles entières, des bouquets de fleurs, des paniers de volailles ou des briques. Un chaos vibrant, enivrant, presque chorégraphié. Les rues, elles, bruissent sans répit : enseignes criardes, effluves de coriandre et de canard caramélisé, vapeurs d’encens et bouquets de frangipanier. Sous les goyaviers, on s’assoit à même le trottoir sur des tabourets miniatures, le bol de pho fumant à la main, pendant qu’à deux pas, les herboristes égrènent leurs remèdes ancestraux.

Derrière cette frénésie, une âme villageoise affleure. Au matin calme sur les rives du lac Hoan Kiem, on aperçoit les silhouettes silencieuses du tai chi. Une halte dans un café aux murs patinés, une galerie d’art confidentielle, un cocktail feutré dans le décor colonial du Metropole. Hanoi se révèle alors en filigrane, subtile et attachante.

Cap au nord, vers les provinces remparts avant la Chine. La route s’enroule autour des montagnes. Ici, les rizières dessinent une mosaïque infinie, puzzle de verts, d’ocre et d’argent, ourlé de diguettes en terre battue. Des hameaux blottis sous les palmiers, des buffles au pas lent et cette lumière douce qui enveloppe tout.

Sur la route sinueuse qui s’élève vers les montagnes, le quotidien s’étire en gestes anciens. Des silhouettes courbées repiquent le riz dans l’eau miroitante des parcelles, tandis que des hameaux aux toits de chaume percent les collines en défiant la gravité.  

Le dimanche, les marchés battent leur plein. Les montagnes se vident pour un jour : des dizaines de villageois, venus à pied depuis les vallées lointaines, convergent dans les ruelles animées. On y échange porcelets piailleurs, piments écarlates, alcool de riz distillé à la main et gadgets venus de la frontière. Les femmes, drapées de tuniques aux couleurs éclatantes, portent leur monde sur le dos dans de grands paniers d’osier. Sous des parasols fatigués, les barbiers taillent barbes et cheveux à l’ombre d’un soleil trop franc. Le Vietnam rural palpite.

Pour clôre un séjour dans le nord : la Baie de Lan Ha. À bord d’une jonque traditionnelle, on navigue entre les pains de sucre émergeant de la mer. Baignades au large, déjeuner de crevettes fraîches, exploration en radeau des grottes oubliées. Au matin, le silence précède l’émerveillement. Quand la brume s’efface, les îles surgissent dans la lumière pâle. L’eau est d’un indigo dense. Ce moment, ce calme étrange, ce paysage de pierre et de mer, ne s’oublie jamais.

Centre du Vietnam : histoire, lanternes et rivière des Parfums

À Hué, tout semble couler plus lentement. La ville s’étire dans une torpeur élégante, comme si le temps y avait pris goût. Loin de l’agitation d’Hanoï, elle dévoile une âme délicate au détour de ses ruelles tranquilles, ses canaux endormis et ses ponts moussus. Les maisons coloniales arborent leurs façades jaune fané, les autels familiaux trônent à l’entrée des maisons en bois et les jardins regorgent de frangipaniers en fleurs.

Le soir venu, la ville s’illumine discrètement. Sur les trottoirs, devant les porches, des flammes minuscules s’élèvent : offrandes votives, bâtonnets d’encens, papier brûlé.

À l’aube, la pagode Thien Mu se dessine comme un mirage sur les rives de la rivière des Parfums. Les barques glissent dans le silence du matin, bientôt couvert par l’effervescence du marché Dong Ba. Sur les quais en bois, les pêcheurs déchargent leur butin argenté. Sous les halles, la ville se réveille dans un tourbillon de couleurs et de parfums : fruits du dragon en pyramides parfaites, bottes de citronnelle, piments frais, ballots de textile, sacs de pâtes de riz empilés comme des remparts de provisions.

En selle, les vélos tracent leur route à travers les rizières et les chemins bordés de pagodes. Loin de la ville, nichés dans des forêts de pins et de fleurs, les tombeaux des empereurs Nguyen veillent en silence. Et puis vient la Citadelle. Même en ruines, la Cité interdite impressionne par son ampleur, son architecture et les récits qu’elle laisse deviner.

Un peu plus bas, il est une de ces villes dont le charme opère sans bruit. Hoi An en fait partie. Ici, tout invite à la flânerie. Les pas glissent naturellement de pagode en maison chinoise, puis du vieux pont japonais vers une enfilade de façades ocre et bleu céladon. Partout, les bambous s’adossent aux murs. À Hoi An, le vélo reste roi, glissant sans heurt sur les pavés usés par le temps.  

À quelques kilomètres à peine, la mer de Chine s’ouvre en silence. Une plage presque vide, quelques silhouettes qui jouent, un ciel qui s’empourpre lentement. Et puis la nuit tombe sur Hoi An. Les lanternes s’allument une à une. Suspendues aux balcons, aux arbres, au fil de l’eau, elles transforment la ville en rêve éveillé.  

Sud du Vietnam : cœur battant et matin calme sur l’eau

mekong colombus voyages

Il y a dans l’air de Saigon – ou Ho Chi Minh Ville – un souffle particulier, une pulsation qui donne envie d’aller de l’avant. Ici, tout semble possible. La ville attire, appelle, rassemble : des étudiants ambitieux, des entrepreneurs affûtés, des rêveurs au grand large… et même les enfants de l’exil.  

Dans cette métropole tentaculaire, le passé colonial et le futur numérique s’entrelacent. On déambule sous les arbres ombragés de l’ancienne rue Catinat, on lève les yeux vers l’élégant beffroi de l’Hôtel de Ville, improbable silhouette européenne sous les ciels tropicaux. À quelques pas, la cathédrale rouge se dresse fièrement, ses clochers carrés se détachant sur le bleu du ciel. La Poste centrale, signée Eiffel, aligne ses poutres métalliques comme une gare d’un autre temps.

À contrario, dans les cafés bondés, les tours de verre, les rooftops effervescents, la jeunesse connectée invente un Vietnam moderne et audacieux.

Puis vient Cholon, le quartier chinois. Un labyrinthe vivant, dense, chaud. On y croise des vendeurs de thé, des pyramides d’encens, des effluves de bouillons et d’épices, des rires, des palabres, des signes de tête. Au marché Binh Tay, on s’installe et on se laisse envelopper par l’ambiance : une fourmilière débordante de vie, de gestes précis, de traditions encore vivantes.

Et pourtant… au détour d’une ruelle, un contraste inattendu : la Mosquée indienne, toute blanche et silencieuse, tapie derrière l’hôtel Caravelle.  

Il faut ensuite quitter l’agitation de Saigon pour gagner les terres humides, là où le fleuve devient un monde à lui seul. Le delta du Mékong, surnommé le « Dragon aux neuf queues », déploie ses bras liquides dans un enchevêtrement hypnotique de canaux et de rivières, bordés de palétuviers entremêlés, de palmiers d’eau et de maisons sur pilotis. Ici, tout semble flotter : les villages, les marchés, les vies entières.

Sous le ciel immense, le Mékong fertilise la terre à perte de vue. Rizières miroitantes, champs de canne à sucre, cocoteraies et vergers gorgés de fruits exotiques composent un paysage vibrant et généreux. On croise des péniches lourdement chargées, des barques effilées, des bateaux-marchés débordant de pastèques, de ramboutans, de fleurs de lotus. À l’arrière d’un sampan, des écoliers en uniforme sourient sous leur chapeau conique, balancés au rythme lent du fleuve. Même les stations-service sont flottantes.

Tout autour des marchés flottants, les embarcations se croisent, se saluent, se chargent. Sur chaque mât, une patate douce, un régime de bananes, une courge ou une pastèque signalent aux acheteurs la marchandise à bord. Le ballet est silencieux, méthodique, presque chorégraphié.

À terre, le marché offre un spectacle d’abondance. Les paniers débordent de poissons frémissants, de coquillages vivants, de bouquets de coriandre et de tiges de citronnelle. Les marchands sourient, les femmes négocient, les enfants courent entre les étals. Tout est vivace, coloré, vibrant.

Et cette pensée nous traverse, comme une évidence douce : on resterait bien ici. Si ce n’est une vie, au moins un long séjour avec notre agence de voyages sur mesure

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